Rechercher dans ce blog

jeudi 29 avril 2010

conception de l'introduction, un exemple, peut on reprocher à l'art de ne rien vouloir dire?

Sujet :



Peut on reprocher à une œuvre d’art de ne rien vouloir dire?
Un exemple, conception de l’introduction :


Rédaction proposée d’un exemple d’introduction


il semble très pointue voire quasi impossible de définir l'essence ou la raison d'être d'une oeuvre d'art. Les diverses tentatives ont souvent donné lieu à de nombreuses controverses, les avis divergent sur la question ainsi que le suggère la critique d'art. nous devons de sorte reconnaître et accepter que la question primordiale de tout jugement sur une oeuvre d'art suppose différents critères de l'activité artistique et du statut de l'art par conséquent.

le point de vue philosophique de la question de l'art nous renvoie à une problématique bien différente des partisans de l'art pour l'art et des partisans de l'art engagé, dans ces trois cas de figure, la portée du phénomène artistique n'est pas appréhendé avec le même état d'esprit.

Platon se méfiait des poètes en qui il voyait des illusionnistes peu soucieux de vérité, tandis qu’Aristote vantait le côté thérapeutique de l’art tragique qui permet une sorte d’extériorisation des passions, appelée la catharsis.

la fonction de l'art dans son rapport avec le langage évolue et a considérablement changé au 20ème siècle avec en particulier l'art abstrait qui a souvent provoqué l'indignation du fait de émancipation des exigences de la représentation figurative ou du sens explicité. cela donne matière à réflexion concernant la raison d'être de l'oeuvre artistique, peut on reprocher à une oeuvre d'art de ne rien vouloir dire?


pour retourner au forum pédagogique

Etudes sur le thème de la culture, art, technique, science

Le concept de beau, l'art en philosophie
Les corrigés du bac, le goût comme instrument de discernement en matière d'art
L'art, la création esthétique
Pouvons nous parler objectivement d'une oeuvre d'art?
Peut on reprocher à l'art de ne rien vouloir dire? Eléments de dissertation, méthodologie
Bibliographie sur le thème de la culture, art et technique
Le goût selon Kant peut il être un instrument de discernement esthétique?
Lexique de citations, technique et art
Lexique de définitions, technique et art
La culture, science et technique
Problématique philosophique, une connaissance du vivant est elle possible?
La culture, l'art, la création et la contemplation esthétique


d'autres études en méthodologie sont à votre disposition





FAIRE UNE INTRODUCTION DANS UNE DISSERTATION DE PHILOSOPHIE

FAIRE UNE INTRODUCTION DANS UNE DISSERTATION DE PHILOSOPHIE



Le rôle d’une introduction :

Il ne s’agit pas d’une pure présentation du sujet. Il faut au contraire poser un problème, introduire est en fait soulever un problème qu’il faudra résoudre dans le développement. Le candidat devra valoriser le sujet. Il ne faut pas supposer le sujet connu du lecteur, le texte de l’introduction doit être animé d’une démarcher thématique visant à présenter le sujet et à dégager la nécessité d’une réflexion. L’idée directrice du mouvement de l’introduction a deux exigences. Il s’agit d’acheminer le sujet et de mettre en évidence un problème qu’il faut constituer dans le mouvement même de cette présentation discursive. Nous mettrons en avant l’idée que le sujet ne forum pas immédiatement le contenu explicite d’un problème. IL appartient en fait au travail préparatoire de mettre en place ce problème de façon aussi complète que possible, l’introduction doit avoir pour finalité de le désigner, de le faire émerger au moins dans ses grandes lignes, pour inaugurer en quelque sorte le mouvement général de la réflexion et de l’approfondissement. Il ne faut donc pas se contenter d’une introduction anecdotique, comme par exemple, « de tout temps, l’homme a réfléchi sur le problème ».

Quand rédiger une introduction?

Il faut dans un premier temps, commencer le travail préparatoire avant de rédiger l’introduction, le travail préparatoire étant l’analyse et la compréhension du sujet. Une fois les concepts importants du sujet général compris, la rédaction proprement dite se fera en deux temps. Il faut trouver un cheminement simple, un principe directeur permettant de mettre en place une démarche qui conduit au sujet. La recherche mettra en place les éléments du travail préparatoire. La formulation devra être aussi concise que possible. Il faut éviter de s’attarder à des détails ou à des développements qui alourdissent l’introduction et font perdre de vue le mouvement qui l’anime. La démarche doit toujours être homogène, simple et directe.

Comment s’y prendre?

Il ne faut pas tomber dans les généralités et les platitudes, la paraphrase. Deux principes sont à retenir, le texte de l’introduction doit conduire au libellé du sujet, l’argument de l’introduction doit constituer le sujet visé en domaine de réflexion, lieu d’un problème. Il existe bien sûr plusieurs manières de présenter un sujet, de le faire émerger comme objet de réflexion.


pour retourner au forum pédagogique


d'autres études en méthodologie sont à votre disposition





mercredi 28 avril 2010

Méthode de la dissertation, comment rédiger une bonne introduction en philosophie

Les cinq questions à se poser pour rédiger une bonne introduction :

sujet de départ à la réflexion : dans quelle mesure peut on se libérer du passé?

la question de savoir si l'homme peut et dans quelle mesure il peut se libérer du passé, soulève bien des points, c'est une vaste question en philosophie :

il faut dans un premier temps se poser la question de savoir dans quel domaine et à quel niveau la problématique apparait comme nécessaire au sens où le passé serait un poids difficile à vivre et à gérer pour l'homme, on fait ici référence aux préjugés et aux divers traumatismes vécus.

il faut ensuite s'attacher à expliciter et à énumérer les faits qui actualisent une telle question. dans quelles circonstances le passé peut être vécu et ressenti comme un obstacle au quotidien, on peut faire allusion à l'histoire et mentionner par exemple une période de crise.

en troisième lieu, nous nous demanderons comme insérer la question ouverte par le sujet. Il faudra donc s'interroger sur la notion de progrès comme idée d'un devenir ou l'homme se dépasse sans cesse lui meme. dans quelle mesure le devenir humain implique t'il un dépassement et une évolution?


Dans quel horizon intellectuel ou culturel peut se manifester la nécessité d’une question semblable?la problématique du progrés est essentielle à développer pour une bonne compréhension du sujet on peut l'envisager avec Diderot et la philosophie des lumières.

Après la fin du géocentrisme chrétien et la naissance d’une physique scientifique, la possibilité d’un progrès généralisé dans les sciences de la nature avec Pascal et la préface du traité sur le vide, nous nous autorisons si l’on va dans cette optique de réflexion un dépassement possible du passé représenté par la tradition, les autorités admises et la vénération des anciens.

Qu’est-ce qui appelle, justifie, requiert une telle interrogation?


Quels sont les motifs concrets et les intérêts d’une telle question?

il faut ainsi que l'homme s'affranchisse du passé ou qu'il se pose la question de savoir s'il peut s'en affranchir en fonction de ses choix de vie, de son engagement politique.

Nous pouvons donc récapituler les questions à se poser relativement à un sujet comme celui là pour rédiger et faire une bonne introduction.

Conclusion :

Dans la mesure du possible, il est conseillé de suivre au niveau méthodologique les cinq questions types qui viennent d’être posées à titre d’exemples et de variations possibles autour d’un même sujet, nous reprendrons dans la récapitulation, les points essentiels directeurs indispensables à une bonne introduction.

Les cinq questions type sont :

- Origine réelle d’une question

- Circonstances de son émergence

- Interrogation où elle s’insère

- Contexte culturel

- Enjeu pratique et intérêt de la question

pour retourner au forum pédagogique

d'autres études en méthodologie sont à votre disposition





révisions et méthodes d'analyse au baccalauréat de philosophie, sujet : toute valeur est elle relative


Spinoza







les trois types d'analyse en philosophie pour étudier en énoncé



Sujet
Toute valeur est elle relative?


Descriptif du sujet traité :

Mise en place du problème*

Le devoir de méthodologie pratique fait deux pages word, il est d'un bon niveau, toutes séries. Il comprend une introduction, mise en place du travail préparatoire, formulation du sujet, de la question d'ensemble, ou problématique. Le développement est en trois parties.


Problématique d'étude :

La valeur est-elle par définition, dans son essence toujours relative?

Plan de l'analyse :

Les trois types d’analyse
  • 1 - Analyse descriptive
  • 2 - Analyse fonctionnelle
  • 3 - Analyse génétique du point de vue historique, psychologique et théorique

Extrait du document :
 La question une fois problématisée, il faut envisager l'aspect contraire c'est à dire songer au fait que les valeurs puissent parfois n'être que relatives et adaptées au cas par cas, sans pour autant sombrer dans la philosophie de protagoras qui les relativise de manière absolue; L'aspect de la question sera ainsi relativisé et nuancé. ...










lundi 26 avril 2010

La Perception, les thèmes au baccalauréat de philosophie

La Perception :


La perception est la manifestation de l’esprit. Penser le monde, c’est s’en distinguer, c’est se l’opposer et prendre conscience de sa qualité de sujet. L’animal s’identifie à ses sensations, l’homme les a et les rattache à des choses extérieures. L’acte par lequel je saisis le monde comme objet est l’acte par lequel je ne saisi moi-même comme sujet.


I. Synthèse perceptive :

Sensations et perceptions sont les deux modalités principales de la synthèse perceptive. Il n’y a de perception que des objets sensibles extérieurs, les phénomènes intérieurs relèvent non pas de la perception mais de la conscience.

Définition de la perception : La perception est l’opération par laquelle le sujet organise ses sensations présentes, les interprète par des images et des souvenirs

• Il y a dans la perception plusieurs éléments :- Les sensations : ce sont les matériaux concrets de la construction perceptive.

- Les souvenirs : la mémoire intervient toujours.

- Les images : la conscience projetterait des images au devant de la sensation. Les images se différencient mal du souvenir.

La perception implique une intention psychique organisatrice. L’activité de l’esprit est manifeste. Nous devons mettre en avant le double travail d’analyse et de synthèse.

- Le sujet parmi les données sensibles opère une dissociation, un choix en fonction de ce qui t’intéresse. C’est le moment de l’analyse.

- Il y a coordination, association et unification de ces éléments dans un ensemble cohérent, une construction. c’est le moment de la synthèse.

- Importance du rôle du jugement : sous une forme plus ou moins explicite la conscience juge de la perception. Il y a jugement d’objectivité, de réalité et d’identification.


II. Sensation et perception :



Quels sont leur rapport et leurs différences ?

1. Subjectivité de la sensation :

objectivité de la perception. Les sensations : objectivité de la perception. Les sensations se confondent avec notre réalité subjective. On peut parler de l’objectivité de la perception qui nous livre le monde extérieur, qui nous renseigne sur l’existence du monde qui ne peut être mis en doute du point de vue empirique. La perception offre le même donné à tout le monde

2. Différence de niveau psychique
: la sensation est très élémentaire en tant que donnée de conscience, c’est un état ou le senti l’emporte sur le compris, l’irréfléchi sur le réfléchi. La perception au contraire est une très haute fonction mentale. Elle a sa place dans la conscience réflexive du compris. Percevoir, c’est interpréter et donc penser.


3. Passivité de la sensation, activité de la perception :

Dans la sensation, la conscience est passive : pour sentir, il suffit de s’ouvrir au monde. Nous subissons les impressions sensibles.

La perception au contraire fait intervenir le jugement et l’acte par lequel le sujet pose un objet extérieur à lui. La perception par opposition la sensation est donc une construction du monde à partir du sujet.


III. La perception et la notion d’objet :

1. L.’objet perçu

: l’objet est ce qui est représenté ou pensé par l’esprit. L’objet perçu à un objet, on pense aussi à quelque chose qui aurait une existence en soi indépendamment de la connaissance qu’en prend le sujet


2. Différenciation du sujet et de l’objet :

la perception porte en elle-même son paradoxe. Elle est à la fois subjective et objective. C’est l’opération d’un sujet qui consiste à saisir un objet, c'est-à-dire quelque chose qui n’est pas lui. C’est l’acte d’un moi qui s’oppose à lui-même un non moi. Ainsi se construirait peu à peu le monde objectif dont la réalité est alors reconnue par le sujet comme réfléchie. Le sentiment du réel se double d’un jugement d’authenticité. Mais la perception exige que soit intacte la fonction du réel.


3. La perception, œuvre de l’esprit. Quelle place revient à l’esprit dans la perception ?



La question a été posée par Descartes dans l’analyse du morceau de cire dans laquelle il s’interroge sur la connaissance du monde sensible en prenant l’exemple d’un morceau de cire dont se modifie l’apparence sensible lorsqu’on l’approche du feu. On affirme que la même cire demeure après ce changement. Mais qu’est-ce qui autorise à le faire sinon l’entendement qui permet de comprendre que le même morceau d’étendue subsiste malgré l’altération des qualités ? L’étendue dans son essence abstraite n’est pas saisie par la vision des yeux mais par l’inspection de l’esprit. Nous disons, nous voyons la même cire au lieu de dire que nous jugeons que c’est la même. La seule puissance de juger réside dans notre esprit selon Descartes.


IV. La valeur de la connaissance sensible et le fondement de la perception.

1. Place du sensible dans la conscience : le sensualisme :

Sur le plan de la théorie de la connaissance l’empirisme est une doctrine qui a toujours fait une large place à l’intuition sensible, « il n’est rien dans l’entendement qui n’ait été d’abord dans les sens ». Condillac. Il veut montrer que toutes nos facultés, toutes nos connaissances viennent des sens, c'est-à-dire des sensations. Condillac imagine une statue animée d’un esprit mais privée de toutes espèces d’idées, dans laquelle s’ouvrirait successivement chaque sens en commençant par l’odorat. Qu’on lui fasse respirer l’odeur d’une rose, la statue sera toute entière parfum de rose et de cette sensation pourra naître l’attention, le souvenir, le désir, le jugement, l’imagination, la volonté. Toutes les fonctions mentales pourront dériver de la sensation transformée. La sensation est la source unique. La réflexion n’est que seconde.

• Critique de cette idée :

privilège excessif accordé à la sensation / /La sensation ne se transformerait jamais si la conscience n’opérait cette transformation.


2. Valeur de la connaissance sensible :


L’une des tâches premières de la philosophie est de critiquer les apparences sensibles, de dénoncer la relativité des sensations. Quelle est la valeur de la connaissance sensible ? L’univers de la perception est limité par les limitations de nos sens. Pour être perceptibles les excitations doivent franchir le seuil des organes des sens. Bien que relative aux appareils récepteurs de l’organisme, au point que le monde sensible nous semblerait autre si nous avions d’autres sens, la connaissance sensible n’exclut pas une certaine correspondance entre les structures organiques et les propriétés objectives du monde extérieur. Il faut reconnaître la valeur pratique et utilitaire de l’intuition sensible. Descartes estime que les sensations nous font connaître les propriétés utiles ou nuisibles des objets qui nous entourent.


3. Le fondement de la perception :

La causalité objective : le passage de la subjectivité à l’objectivité peut s’expliquer par une certaine application du principe de causalité. Si j’éprouve des modifications malgré moi, j’en conclurai qu’il existe hors de moi une cause qui a pu les produire.

Le recours à la causalité subjective : Le sujet pose lui-même son objet en face de lui. Maine de Brian : le moi est un objet qui se pose dans un acte et qui est constitutif de l’objet. Dans ce cas, la causalité passe non pas de l’objet au sujet mais du sujet à l’objet.

La phénoménologie de la perception : Pour Merleau Ponty, il y a complémentarité du sujet et de l’objet dans le phénomène perceptif.

La conscience et le monde sont en corrélation. Exister c’est être dans le monde pour une conscience qui sans objet ne serait pas une conscience. Et inversement le monde c’est ce qui est perçu par une conscience. Il faut donc dépasser l’opposition subjectivisme // objectivisme.

pour retourner au  forum pédagogique des lycéens


 Autres études sur la séquence "le sujet", conscience, inconscient, perception, désir, existence, mort

Un débat sur l'insconscient depuis le forum pédagogique
Connais toi toi même, L'adage Socratique, article philosophique
Document de méthodologie, Dans quelle mesure l'homme peut il se libérer du passé? Réflexion sur le thème du temps

vidéo de netprof, cours en ligne, Descartes, "je pense donc je suis"
Les thèmes de philosophie, la perception, séquence le sujet, les corrigés du bac
en quoi consiste l'entreprise cartésienne
Peut on connaître par intuition?
Suis je un ou plusieurs?
Textes et bibliographies sur le thème de la conscience et de l'inconscient
Textes et bibliographie sur le thème d'autrui
Cours et fiche bac sur la perception
Les fiches bac, réviser et préparer l'examen, thème de l'illusion
Les thèmes du bac, séquence le sujet, le thème "autrui"
La mort transforme t'elle la vie en destin? Réflexions pour une dissertation en littérature

Autres études et réflexions sur le thème du désir, des sens

vendredi 23 avril 2010

les arguments sceptiques

Le Scepticisme :


Le scepticisme est un courant philosophique du 4ème siècle avant J.C. Le représentant est Pyrrhon, il est impossible d’atteindre une certitude. Rien n’est juste ou injuste, beau ou laid, rien n’existe du point de vue de la vérité… Chaque chose n’est pas plus ceci que cela ». Il n’existe donc que des apparences, c'est-à-dire des phénomènes.



Le Doute est donc un point de départ de la sagesse sceptique mais l’homme ne sort pas de ce doute puisqu’il ne peut rien dire sur rien, une chose par exemple n’est pas plus juste qu’injuste, pas plus ceci que cela.

Le doute = point de départ + point d’arrivée. Le doute fait que l’homme ne sort pas des apparences ou des phénomènes.

A la différence de :

Descartes = Doute = point de départ hyperbolique, méthodique mais le doute n’est pas un point d’arrivée.

L’homme sort du doute par la vérité indubitable : Il ne doute plus de son existence : « Pour penser il faut être ».

• L’existence est première = je ne doute plus de l’existence, c’est une évidence

• La pensée, je ne doute plus de ma pensée car elle est déduite de mon existence.

Cogito = Vérité indubitable = Point d’arrivée.

Selon les sceptiques, il est impossible d’établir une certitude.

Les arguments sceptiques :

L’argument de la discordance : On ne peut ni approuver, ni réfuter une proposition car les opinions sont variées et en constante opposition.

Régression à l’infini : Pour poser une preuve, elle doit être justifiée à partir d’une autre preuve et ainsi de suite à l’infini.

L’argument de la relation : il n’y a pas de vérité que relative, les choses en effets ne sont pas appréhendées par elles-mêmes mais relativement à autre chose, la grandeur par rapport à la petitesse.

pour retourner au forum pédagogique

autres études sur le thème de la raison

Y a t'il des questions auxquelles aucune science ne répond? Deux corrgés sont proposés, les corrigés du baccalauréat
A quelles conditions un discours est il logique? Les corrigés du baccalauréat de philosophie
De quelle source nous vient la connaissance? Les corrigés du baccalauréat philosophie
En quoi consiste la méthode scientifique? Les corrigés du baccalauréat de philosophie
La raison peut elle rendre compte de tout? Les corrigés du baccalauréat de philosophie
En quoi consiste l'entreprise cartésienne? Les corrigés du baccalauréat de philosophie
Peut on connaitre par intuition? Les corrigés du baccalauréat de philosophie
Toute vérité est elle démontrable? Les corrigés du baccalauréat de philosophie
Peut on douter de tout? Les corrigés du baccalauréat de philosophie
Pouvons nous vivre dans l'ignorance? Les corrigés du baccalauréat de philosophie
le thème de la raison, rationalisme, l'irrationnel
textes philosophiques sur le thème de la vérité
lexique de citations sur le thème de la raison
lexique de définitions sur le thème de la raison
l'allégorie de la caverne, Platon, la République
Deux vidéos sur le mythe de la caverne
sophistes et philosophes
Les obstacles de la raison
Les arguments sceptiques
Le doute pascalien, le divertissement, les pensées
L'adage socratique du "connais toi toi même"
Croire est ce renoncer à l'usage de la raison?
L'homme est mesure de toutes choses
La méthode socratique, la dialectique, article philosophique
Cours de philosophie en ligne, "je pense donc je suis", Descartes
Textes de référence sur le thème de la vérité
Les obstacles de la raison
L'interprétation, la raison et le réel, science de l'herméneutique

jeudi 22 avril 2010

Dans quelle mesure peut on se libérer du passé? méthodologie

Méthodologie pratique

Dans quelle mesure peut on se libérer du passé?
- dissertation de philosophie - Méthodologie

Méthodologie pratique

Dans quelle mesure peut on se libérer du passé?
- dissertation de philosophie - Méthodologie


Descriptif du sujet :
Peut-on se libérer du passé?
Analyse du sujet, implications et présupposés. Les types d’analyses, définition du sujet et problématique. Fiche de méthodologie pour vous orienter sur le sujet en deux parties, l’analyse du sujet, synthèse, définition du problème et mise en place d’une problématique d’ensemble.
Le devoir fait deux pages et le niveau d’étude est satisfaisant. Toutes séries

Plan du document :
I - Analyse du sujet :
Quelles sont les implications et présupposés du sujet?
Dans quels domaines concrets peut on effectuer le sujet?
A quelles réalités le sujet peut il s’appliquer?
Mise en place des types d’analyse à entreprendre à partir du sujet
II - synthèse : définition du problème et mise en place d’une problématique d’ensemble.
Le problème à analyser :
Problématique d’ensemble :
Extrait du document :
Quelles sont les implications et présupposés du sujet?
Est il possible de se libérer du passé considéré comme asservissant? Dans quelle mesure l’homme peut il s’émanciper du passé? Nous avons comme sous entendus de l’énoncé que le passé est facteur d’aliénation ou de servitude, mais Est-ce toujours vrai? On veut se libérer, il y a donc un enjeu à le faire et cette libération ne semble pouvoir s’accomplir que partiellement, pourquoi dire, « dans quelle mesure »? La question existe sous sa forme indéfinie, « peut on ».
Dans quels domaines concrets peut on effectuer le sujet?
Si l’on se réfère au passé individuel, le sujet a une signification en ce qui concerne la psychologie individuelle, le rapport avec tout un vécu antérieur, toute une biographie dont on devra préciser les incidences réelles sur le présent, il s’agit donc de mettre en avant un ............
Accéder au document :

Autres études sur la séquence "le sujet", conscience, inconscient, perception, désir, existence, mort

Un débat sur l'insconscient depuis le forum pédagogique
Connais toi toi même, L'adage Socratique, article philosophique
Document de méthodologie, Dans quelle mesure l'homme peut il se libérer du passé? Réflexion sur le thème du temps

vidéo de netprof, cours en ligne, Descartes, "je pense donc je suis"
Les thèmes de philosophie, la perception, séquence le sujet, les corrigés du bac
en quoi consiste l'entreprise cartésienne
Peut on connaître par intuition?
Suis je un ou plusieurs?
Textes et bibliographies sur le thème de la conscience et de l'inconscient
Textes et bibliographie sur le thème d'autrui
Cours et fiche bac sur la perception
Les fiches bac, réviser et préparer l'examen, thème de l'illusion
Les thèmes du bac, séquence le sujet, le thème "autrui"
La mort transforme t'elle la vie en destin? Réflexions pour une dissertation en littérature

Autres études et réflexions sur le thème du désir, des sens


d'autres études en méthodologie sont à votre disposition






mardi 6 avril 2010

Lexique de définitions en philosophie

Lexique de définitions en philosophie


Contingent : ce qui peut ne pas être, ce qui n'est pas nécessaire.

Contrat social : convention qui lie plusieurs personnes et qui crée des obligations. Le contrat social désigne, depuis Hobbes et Rousseau, le passage de l'état de nature à l'état civil, étant bien entendu que cet état de nature n'a jamais existé : c'est une hypothèse de travail qui permet de mieux cerner ce que devrait être la société civile.

Cosmos : du grec kosmos, « ordre, harmonie ». C'est l'univers considéré comme un tout organisé.

Critère : du grec kriterion, « ce qui sert à juger ». C'est une norme qui permet de reconnaître les valeurs (cf. le problème du critère de la vérité).

Destinée : ce qui constitue la fin de tout homme, pris en particulier.

Déterminisme : principe de base de toutes les sciences de la nature : tout phénomène a une cause, toute cause a un effet.

En métaphysique, doctrine qui nie le libre arbitre de l'homme. Tout est soumis à la nécessité (cf. Les stoïciens et Spinoza). En psychanalyse, Freud postule l'existence d'un déterminisme psychique : tous les phénomènes psychiques sont produits par une cause, il n'y a pas de hasard.

Dialectique : chez Socrate et Platon, mouvement de l'esprit qui s'élève du sensible à l'intelligible. Chez Kant, la dialectique transcendantale est ce mouvement de la raison qui outrepasse ses limites et produit des illusions (moi, le monde, Dieu).

Chez Hegel, mouvement de l'esprit qui dépasse une contradiction pour aboutir à une synthèse.

Dogmatisme ( # scepticisme) : en philosophie, doctrine qui soutient que l'homme est capable d'atteindre la vérité. En grec, dogma : « opinion, doctrine ».

Dans le langage courant, attitude qui consiste à affirmer sans preuve, de façon péremptoire et intransigeante.



Immanence ( transcendance) : selon le principe d'immanence, « tout est intérieur à tout » ou « un au-delà de la pensée est impensable ».

Idéalisme : doctrine philosophique qui accorde aux idées une existence propre et en fait l'unique véritable réalité.

Matérialisme : doctrine philosophique qui n'accorde la véritable réalité qu'a la matière (# spiritualisme).

Nécessaire (# contingent ) : ce qui ne peut pu ne pus être, dont le contraire implique une contradiction.

 

Le programme de philosophie

Série littéraire


Notions :

Le sujet

- La conscience

- La perception

- L'inconscient

- Autrui

- Le désir

- L'existence et le temps

La culture

- Le langage

- L'art

- Le travail et la technique

- La religion

- L'histoire


La raison et le réel

- Théorie et expérience

- La démonstration

- L'interprétation

- Le vivant

- La matière et l'esprit

- La vérité

La politique

- La société

- La justice et le droit

- L'État

La morale

- La liberté

- Le devoir

- Le bonheur

Série économique et sociale

Notions :

Le sujet

- La conscience

- L'inconscient

- Autrui

- Le désir


La culture

- Le langage

- L'art

- Le travail et la technique

- La religion

- L'histoire

La raison et le réel

- La démonstration

- L'interprétation

- La matière et l'esprit

- La vérité

La politique

- La société et les échanges

- La justice et le droit

- L'État

La morale

- La liberté

- Le devoir

- Le bonheur


Série scientifique

Notions :

Le sujet

- La conscience

- L'inconscient

- Le désir

La culture
- L'art

- Le travail et la technique

- La religion


La raison et le réel

- La démonstration

- Le vivant

- La matière et l'esprit

- La vérité

La politique

- La société et l'État

- La justice et le droit

La morale

- La liberté

- Le devoir

- Le bonheur

Les auteurs à consulter

Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme Thomas d'Aquin ; Guillaume d'Ockham.


Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant.


Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ; Foucault.


Les séries technologiques

Notions :

La culture – L’art et la technique – Les échanges

La vérité – La raison et la croyance – L'expérience

La liberté – La justice et la loi – Le bonheur

Les auteurs à consulter


Platon ; Aristote ; Épicure ; Lucrèce ; Sénèque ; Cicéron ; Épictète ; Marc Aurèle ; Sextus Empiricus ; Plotin ; Augustin ; Averroès ; Anselme ; Thomas d'Aquin ; Guillaume d’Ockham.

Machiavel ; Montaigne ; Bacon ; Hobbes ; Descartes ; Pascal ; Spinoza ; Locke ; Malebranche ; Leibniz ; Vico ; Berkeley ; Condillac ; Montesquieu ; Hume ; Rousseau ; Diderot ; Kant.

Hegel ; Schopenhauer ; Tocqueville ; Comte ; Cournot ; Mill ; Kierkegaard ; Marx ; Nietzsche ; Freud ; Durkheim ; Husserl ; Bergson ; Alain ; Russell ; Bachelard ; Heidegger ; Wittgenstein ; Popper ; Sartre ; Arendt ; Merleau-Ponty ; Levinas ; Foucault.



 

La liberté d'indifférence ou de non indifférence

La liberté d’indifférence ou de non indifférence

Selon Descartes la liberté n’a égard à rien dans son origine, elle n’est tenue à rien. Ce n’est pas un rapport de volonté avec le monde mais en sa propre origine qu’il faut considérer le problème. C’est-ce qu’exprime le philosophe lorsqu’il affirme que Dieu n’a égard à rien s’il pose que 2 et 2 font 4. Il n’y a rien qui précède. Dieu n’a aucune raison. La volonté divine et humaine sont infinies, l’entendement à des nuances que la volonté n’a pas. La liberté en Dieu et en moi est identiquement infinies. Mais la liberté en Dieu est parfaite tandis que chez l’homme la liberté est défaut du fait de l’indifférence. La raison est antérieure à la liberté. Il y a une identité formelle de la liberté en Dieu et en moi. Il reste en moi quelque chose de l’indifférence positive de Dieu. Cependant je peux juger selon toutes les raisons du bien et du mal. L’évidence est la liberté de non indifférence comme si la volonté était prise dans le mouvement de l’évidence. Cela pourrait être une négation de la liberté si elle était nécessitée par l’évidence. Il y a donc conservation de l’indifférence de la liberté au sein de la non indifférence de l’évidence. Dans sa correspondance le penseur affirme, « je pense qu’il est un plus grand bien d’affirmer ma liberté ». La non indifférence de l’évidence mène la nécessité sans jamais coïncider avec elle. Dans l’évidence nous constatons la possibilité de restituer ma liberté. Moi-même dans l’évidence j’expérimente que la liberté est la liberté et rien. Si nous devions expliquer le terme d’indifférence, nous dirions pour reprendre les mots de Descartes que «nous sommes d’autant plus libres que nous n’avons pas de raison. C’est dans l’hésitation et l’irrésolution que je m’éprouve libre ». Or pour le penseur, c’est bien dans ces situations que j’éprouve l’ignorance et le manque de liberté. La puissance positive d’indifférence peut nous conduire à fuir, à poursuivre ou à affirmer et à déterminer, c’est de l’autodétermination, de la spontanéité, de l’autodétermination. La liberté se trouve dans la volonté. L’état de non indifférence nous renvoie à la perception évidente du vrai, du bien, il ne me détermine pas mais c’est moi qui me détermine en fonction d’elle. La volonté nous conduit donc à nous déterminer. Il y a suspension de ma possibilité d’affirmer ou de nier. Cela sonne comme un défi par rapport à Dieu de m’opposer aux raisons du bien et du vrai. C’est une absolue détermination à partir de soi. C’est une psychologie de la volonté. Un état de l’indifférence, une possibilité permanente de dire non ne suppose pas que je ne restitue pas un état d’indifférence.

texte sur le thème de la liberté d'indifférence ou de non indifférence


Liberté d'indifférence et liberté éclairée
C'est la même liberté qui, en l'homme, se polarise en liberté d'indifférence (pur arbitraire du choix, absence de tout mobile déterminant la volonté) ou en liberté éclairée (perfection de la volonté alliée à la perfection du jugement et de la raison). La liberté, absolue en chaque cas, est cependant tantôt à son plus bas degré, tantôt à son plus haut degré d'expression. > Voir le schéma sur la liberté cartésienne.
L'indifférence me semble signifier proprement l'état dans lequel se trouve la volonté lorsqu'elle n'est pas poussée d'un côté plutôt que de l'autre par la perception du vrai ou du bien ; et c'est en ce sens que je l'ai prise lorsque j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté est celui où nous nous déterminons aux choses pour lesquelles nous sommes indifférents. Mais peut-être d'autres entendent-ils par indifférence la faculté positive de se déterminer pour l'un ou l'autre de deux contraires. [...] Cette faculté positive, je n'ai pas nié qu'elle fût dans la volonté. Bien plus, j'estime qu'elle s'y trouve, non seulement dans ces actes où elle n'est poussée par aucune raison évidente d'un côté plutôt que de l'autre, mais aussi dans tous les autres ; à tel point que, lorsqu'une raison très évidente nous porte d'un côté, bien que, moralement parlant, nous ne puissions guère choisir le parti contraire, absolument parlant, néanmoins, nous le pouvons. Car il nous est toujours possible de retenir de poursuivre un bien clairement connu ou d'admettre une vérité évidente, pourvu que nous pensions que c'est un bien d'affirmer par là notre libre arbitre.
[...] Une plus grande liberté consiste [...] ou bien dans une plus grande facilité de se déterminer, ou bien dans un plus grand usage de cette puissance positive que nous avons de suivre le pire, tout en voyant le meilleur. Si nous suivons le parti où nous voyons le plus de bien, nous nous déterminons plus facilement ; mais si nous suivons le parti contraire, nous usons davantage de cette puissance positive. Et ainsi, nous pouvons toujours agir plus librement dans les choses où nous voyons plus de bien que de mal, que dans les choses appelées [...] indifférentes. [...]
Considérée maintenant dans les actions de la volonté, pendant qu'elles s'accomplissent, la liberté n'implique aucune indifférence [...] ; parce que ce qui est fait ne peut pas demeurer non fait, étant donné qu'on le fait. Mais la liberté consiste dans la seule facilité d'exécution, et alors, libre, spontané et volontaire ne sont qu'une même chose. C'est en ce sens que j'ai écrit que j'étais porté d'autant plus librement vers quelque chose que j'étais poussé par plus de raisons, car il est certain que notre volonté se meut alors avec plus de facilité et d'élan.
René Descartes, Lettre au Père Mesland, 9 février 1645, trad. Alquié, OEuvres philosophiques, Garnier, 1989, t. III, pp. 551-552.

Etudes sur la séquence "la morale" en philosophie, la liberté, la volonté, le devoir

liberté d'indifférence ou de non indifférence
Textes philosophiques sur les thèmes de la liberté et du devoir
Liberté et égalité chez Hegel
Peut on penser le hasard? Vidéo du site évènements et culture
Fatalisme, déterminisme et libre arbitre
La dimension politique et métaphysique de la liberté, vidéo du site netprof
La dimension psychologique de la liberté, vidéo du site netprof
La spécificité de la morale vidéo du site netprof
la question de dieu et de la liberté
la liberté selon la bonne volonté, Kant
La liberté chez Kant
L'aliénation par la liberté
Le concept de liberté en référence au mal
La question du mal dans l'Emile de Jean Jacques Rousseau
Liberté et volonté
Etude du thème de la liberté, préparation au bac