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dimanche 24 janvier 2010

Psychologie, articles divers

L’expérience humaine la plus angoissante


Selon Otto Rank, psychiatre, la naissance est l’expérience humaine la plus angoissante, l’organisme du bébé passe d’une situation heureuse à une situation douloureuse, il y a une sorte de rupture d’équilibre, une douleur psychique, une angoisse. Ainsi l’angoisse chez l’enfant aurait sa source dans cet évènement unique et essentiel. L’enfance entière est nécessaire pour arriver à surmonter ce traumatisme, les névrosés sont ceux qui n’ont pu surmonter ce traumatisme et qui restent plongés dans les infantilismes qui ressentent au fond le besoin permanent de sécurité. Les étapes normales du développement de la personnalité, séparation de l’organisme de l’enfance avec celui de la mère, sont la conquête de l’indépendance que l’enfant doit accomplir peu à peu. La première relation de la mère et du nourrisson, leurs échanges émotionnels et personnels sont d’une importance primordiale. La relation mère enfant est une expérience fondamentale qui a une influence décisive sur l’avenir de l’enfant. Chez certains d’entre eux, la présence de tendances innées très marquées, telles l’agressivité ou l’activité, rend la tache maternelle difficile. Mais, si la mère a un bon rapport émotionnel avec l’enfant et avec ses propres sentiments pour lui, elle est capable de mieux affronter les situations conflictuelles. Si la mère n’est pas en contact avec elle-même, si elle est coupée d’elle même, tout le vécu mère enfant devient lui aussi dissocié et incomplet. Une mère peut être très attachée physiquement à l’enfant, mais non émotionnellement. L’enfant reçoit alors l’image d’une mère détachée, dépersonnalisée, froide, ce qui augmente sa propre dissociation

Article posté par Michel sur le forum

La projection défensive
Mécanisme de défense du moi

Le mécanisme de défense du moi consiste à nier par soi un sentiment un désir, un affect intolérable, et à l’attribuer à un élément extérieur, et ainsi d’agent se transformer en victime. Nous retrouvons le sens de projection chez Freud dans son article sur les psycho névroses de défense. Il nous présente en effet la paranoïa comme une projection sur autrui d’un problème non assumé par le malade. Mais Freud élargit encore le concept de projection en particulier dans son ouvrage intitulé, « psychopathologie de la vie quotidienne », il la définit dès lors comme la méconnaissance de désirs par le sujet qui les rejette inconsciemment. Ainsi pour illustrer de façon plus concrète notre sujet nous pouvons citer l’exemple du superstitieux qui ne fait que projeter sur le monde extérieur les motivations et les pulsions de son monde intérieur. Nous pouvons en outre mentionner le réflexe de Freud à faire de la religion chrétienne, le fait de projections individuelles de la culpabilité. On retrouve cette idée dans « Totem et tabou ». On retrouve l’idée d’une culpabilité partagée par tous les hommes du fait de leur complexe d’Œdipe. La religion ne fait que ressusciter le père tout puissant que les hommes ont tué.

Article posté par Michel sur le forum

Le réflexe

Nous entendons par réflexe, la réaction stable, naturelle qui se traduit par un comportement simple et décelable par l’observation et répondant à une excitation déterminée, simple et localisable. La méthode mécanique est analytique. Le réflexe de pavlow est un réflexe ou une association d’excitations naturelles non conditionnelles à une excitation artificielle. Il a pour but de provoquer une association, un stimulus, une excitation. Dans l’expérience, on montre un flacon de viande ou de poudre, il y a une perception visuelle, pas de réaction et on introduit de la poudre dans la bouche, il y a une action au niveau de la salive, c’est un réflexe inné, on répète ces deux expériences. L’excitation visuelle est directe. Si l’on fait l’expérience sur un chien, il y a répétition qui provoque une association de ces deux impressions, donc un conditionnement acquis quand seule la perception provoque la réaction salivaire. L’excitation primitive, naturelle est provoquée par l’excitation artificielle des stimuli visuels et tactiles. Il faut mettre en avant l’importance de la répétition et le l’association, c’est la méthode utilisée dans la psychologie du comportement chez l’animal et l’homme; le réflexe est conditionné. Nous avons une impression éprouvée qui peut susciter la remémoration du souvenir car dans le passé, cette impression que nous éprouvons avait été conjointe, c’est le souvenir. Il y a remémoration, cela nous renvoie à la vie affective intense la plus refoulée.

Article posté par Michel sur le forum

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Le narcissisme

Une première modification de la théorie des pulsions à son origine dans la découverte du narcissisme, c’est-à-dire, de la nature libidinale ou sexuelle de certaines tendances attribuées jusque là aux pulsions du moi. La thèse met en avant l’idée que c’est une partie de l’égoïsme, de l’amour de soi dont il est question, elle est de même nature que la libido investie sur les objets extérieurs. La libido est l’énergie générale des pulsions sexuelles investie sur le moi, autrui ou sur les choses. La preuve repose sur le déplacement de la libido du moi aux objets et vice versa. La somme d’intérêt investie sur les objets et sur le moi est constante, plus on s’aime, moins on aime les objets et inversement, c’est ainsi que dans la fatigue, le sommeil, la douleur, la maladie, la tristesse, une partie plus ou moins grande de la libido est investie sur les personnes et les objets extérieurs se replie sur le moi.

 




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